La Paix et la sécurité au centre des débats
Une équipe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a été reçu par le Directeur Général hier jeudi 13 avril 2017 en fin de matinée.
Conduite par le Conseiller Paix et Sécurité du bureau du PNUD à Ouagadougou, Monsieur Abass Said AHMED, la délégation a eu une séance de travail avec le Directeur Général et ses collaborateurs sur les thèmes de paix et sécurité.
Le Directeur Général de l’ALG a présenté son institution à ses hôtes tout en mettant en exergue les transformations institutionnelles à venir telles que décidées par la 2ème Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’ALG ainsi que les décisions prises lors des récentes Sessions de Conseil des Ministres relatives, entre autres, à l’élargissement du champs d’actions et de la nouvelle mission de l’Organisation qui va évoluer dans le continuum développement sécurité.
« le PNUD est justement préoccupé par la question sécuritaire dans la région sahélienne et c’est justement l’objet de notre visite entreprise auprès de l’ALG, indique le Conseiller Abass Ahmmed. Jusqu’à une date récente, poursuit le Conseiller, le Burkina Faso était relativement épargné par ce fléau mais, dorénavant, surtout avec les incessantes attaques dans le nord de ce pays, il faut croire qu’aucun pays n’est à l’abri »
Dés l’instant où ce phénomène se généralise et devient une source principale de préoccupation pour tous les Etats, le PNUD ne peut pas rester insensible et sans réagir. C’est pourquoi « nous sommes venus à l’Autorité du Liptako-Gourma, pour voir quelle compréhension votre organisation a de ce problème d’insécurité et examiner avec vous, comment mettre nos connaissances et expertises en commun afin d’engager une réflexion commune et trouver des solutions pérennes à cette situation. »
Le Conseiller a profité pour informer les responsables de l’ALG qu’un pays, membre de leur Organisation, à savoir le Burkina Faso a été choisi pour être le porte-flambeau du concept « Paix durable » une approche élaborée par la Banque mondiale dans les années 90 et que le PNUD veut remettre au goût du jour dans le cadre de l’établissement et de la consolidation de la paix. Cette approche qui se veut novatrice met en avant deux pays, le Burkina Faso et le Sri-Lanka, aux expériences différentes pour voir, à terme, quelles leçons tirer de la mise en œuvre de ces deux expériences pilotes. L’initiative va bénéficier de certains moyens politique, financier l’entregent du facilitateur et négociateur bien connu, Ibn Chambass et la mobilisation de la communauté internationale.
Les deux délégations ont passé en revue différentes sources de collaboration et ont décidé de se revoir afin de peaufiner des initiatives de coopération.